Les tokens dynamisent le financement durable de l’agroalimentaire, face au changement climatique.

Les tokens dynamisent le financement durable de l'agroalimentaire, face au changement climatique.

Le choix entre consommer bio ou non bio, manger de la viande ou uniquement végétal, privilégier le circuit court ou les produits venant de plus loin. Quels effets ses choix auront sur la santé, la biodiversité, le changement climatique et réciproquement sur nos filières agroalimentaires ? 

L’agriculture et les industries agroalimentaires, secteurs essentiels et très performants de l’économie française se retrouvent au cœur des grands enjeux sociétaux et environnementaux actuels. Une responsabilité majeure en termes de gestion des ressources naturelles et du patrimoine vivant, qui constituent leurs ressources premières. 

Le rapport du GIEC, publié récemment, montre les limites du modèle de développement actuel (agricole et industriel), tant sur le plan social, écologique, qu’économique. L’empreinte carbone de l’humanité a ainsi augmenté de plus de 190 % ces 50 dernières années.

Le secteur agroalimentaire indispensable aux besoins primaires de la population se trouve au cœur d’un dilemme majeur : Comment continuer à nourrir 8 milliards de personnes sur terre alors que le dérèglement climatique induit un effort de diminution des émissions de gaz à effet de serre de la planète pour lesquels le secteur agroalimentaire est un des 1ers pourvoyeurs  ? 

Quel avenir pour le secteur de l’agroalimentaire ?

L’enjeu du secteur agroalimentaire de demain est de nourrir plus de 8 milliards d’êtres humains, en quantité et qualité, de façon durable.

Le secteur agroalimentaire représente un écosystème large organisé en filières de producteurs (le monde agricole), en amont, et les transformateurs (industriels) jusqu’aux distributeurs, en aval. Le secteur agroalimentaire exerçant naturellement des pressions sur la nature via les méthodes de production et de transformation. Il dispose d’un poids économique important au niveau national. La valeur marchande des biens issus de l’agriculture est estimée à 75,5 milliards d’euros en 2020. À l’échelle européenne, les industries alimentaires représentent un chiffre d’affaires de 1,2 trillions d’euros.

Les conséquences climatiques ont impacté le bilan du secteur français. Du côté des agriculteurs, une grande partie de leurs productions ont disparu, conséquence inévitable d’un climat très changeant (en 2020 : gelées précoces, fortes pluies pendant l’été et sécheresse dans le sud), côté industriel, une dégradation induite de la quantité et de la qualité des produits entraîne une baisse de la compétitivité et des volumes à l’export au niveau mondial cette année. Une situation qui ne devrait pas s’améliorer face aux nombreux et rapides changements climatiques que nous vivons.  

Soutenir l’orientation vers des processus plus respectueux de l’environnement et vers de nouveaux modèles pour nos secteurs agricoles et industriels est primordial. Il faut aider nos industries et nos producteurs à  inclure une production du vivant, durable, respectueuse de la terre, des hommes et des animaux tout en assurant la mission de nourrir les populations en France et à l’étranger. 

Quelles sont les solutions à mettre en œuvre ?

Accorder une préférence aux régions et à une agriculture diversifiée et raisonnée ainsi qu’aux produits et producteurs régionaux, est l’une des solutions envisagées. Ainsi, les acteurs de l’agroalimentaire fournissent des produits traditionnels et privilégient ceux qui sont régionaux et rares. Des engagements contractuels d’achat pluriannuels devraient être signés entre les collectivités et les exploitants agricoles ainsi qu’entre producteurs régionaux et industriels (et/ou distributeurs). 

De plus, il est  important de souligner que toutes les mesures en faveur de courtes distances de transports contribuent à la protection de la biodiversité et à la réduction de l’empreinte carbone. Ainsi chaque maillon de la chaîne de production contribue de manière significative à réduire leur impact.

Chaque partie prenante agit en matière d’information et communication. Elle participe au développement des dernières connaissances sur les productions agroalimentaires et sur la biodiversité. Elle inclut cette connaissance dans la politique et les activités d’entreprise. En utilisant son influence et les différents moyens de communication, elle informe les acteurs (partenaires commerciaux, fournisseurs, associations commerciales, consommateurs, etc.). La communication agit sur la prise de conscience générale et sur la nécessité de préserver la biodiversité.

Enfin la technologie facilite la mise en œuvre de solutions. Notamment les technologies Blockchain permettent d’utiliser et transmettre des informations inaliénables qui peuvent être récupérées à l’aide  de solutions de mesure certifiées (GBS, BFFI, GreenlyCap’2er).

La tokenisation des titres financiers apporte, quant à elle, des solutions de financement sophistiquée (taux indexés sur l’impact durable, …) au service des plus petites entreprises. Les TPE et PME qui mettent en œuvre des actions pour le climat peuvent le faire savoir et bénéficier de financements avec un bonus/malus en fonction de l’efficience de leur action. 

De plus, certaines mesures d’aide nationale et européenne simplifient et encouragent la transition écologique et numérique dans les programmes de financement des entreprises. Ces démarches mutuelles permettent d’avancer plus rapidement vers un cadre respectueux de la biodiversité par la mise en œuvre des pratiques de développement durable dans toutes les entreprises.

Pourquoi et comment contribuer à l’évolution de ses secteurs ?

Si la réussite de la transition climatique repose pour partie sur une évolution de notre système de production agricole et alimentaire, ces secteurs sont aussi ceux qui subissent déjà le plus les conséquences de la dérive climatique. Le monde agricole se voit contraint de transformer ses pratiques pour gagner en résilience face à un nouveau climat, tout en participant à l’effort collectif d’atténuation du réchauffement climatique.

Pour les entreprises, chaque action faite ayant un impact positif peut être utilisée comme un outil de communication puissant. Aujourd’hui valoriser des actions en faveur de la biodiversité et faire preuve de transparence par rapport à l’impact des produits et des activités permet de montrer son implication en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE).

Dans un souci de RSE, chaque entreprise doit jouer un rôle. Bien que la responsabilité sociétale des entreprises soit développée en tant que démarche volontaire, la France soumet, désormais, les entreprises à un cadre législatif et réglementaire qui prend notamment en compte le pilier environnemental de la responsabilité sociétale des entreprises. 

Le constat est clair : l’écart entre l’offre et la demande alimentaire demande des investissements de tailles. Les contraintes en matière de ressources et de responsabilité écologique (quantité vs. qualité) peuvent déboucher vers des opportunités d’innovation et d’investissement, en se tournant notamment vers les nouvelles technologies agricoles, de production et de financement qui améliorent la productivité tout en étant respectueuses de la planète. 

Il est impératif d’accompagner et d’encourager les entreprises du secteur agroalimentaire dans leur développement en leur proposant des solutions de financement, notamment participatif qui permet d’engager l’écosystème entier dans des actions communes. Le périmètre d’investissement dans ce domaine est ainsi non limitatif (biens d’équipement, engrais et pesticides de nouvelle génération, génomique appliquée aux cultures et aux produits finis, traitement, entretien, emballage des aliments…). Le secteur agroalimentaire se trouve dans un écosystème d’innovation permanent.

Ainsi, la construction d’un portefeuille de qualité est étroitement liée à ce secteur. Du point de vue de la gestion des risques, soutenir ces entreprises est ainsi logiquement la bonne décision à prendre.

Re fundia propose des solutions de financement pour permettre aux entreprises de participer aux évolutions à travers la tokenisation de titres obligataires ESG ou verts. Les solutions de Re fundia permettent de réduire le risque d’illiquidité et de rendre transparent les investissements verts dans des petites entreprises. Ces dispositifs facilitent : 

  • l’accès aux financements inter-entreprises pour les porteurs de projets ;
  • la contribution des écosystèmes à la neutralité carbone de leur environnement en participant directement aux financements de projets ;
  • l’émergence d’un marché secondaire pour les titres de créances digitaux non cotés.

Re fundia offre un cadre innovant pour favoriser le financement des entreprises du secteur agroalimentaire. En tokenisant les titres financiers, Re fundia réduit le nombre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *